Trente-cinq ans après la disparition tragique de Marc Ronceraille dans le massif du Mont-Blanc, le serialpoet© Lorenzo Menoud retrouve des inédits de cet écrivain prometteur.

Le 22 mars 2008, au cours d'une marche dans les Préalpes tessinoises, Lorenzo Menoud décide de passer la nuit dans une cabane non gardée. Parmi les journaux et papiers qui s'entassent dans cet abri rustique, le jeune homme qui "cherche quelque chose à lire" découvre un petit cahier bleu légèrement moisi daté du 23 janvier 1973 et signé par son auteur. Les poèmes qu'il lit alors, à la lueur d'une bougie, le bouleversent.

Cette centaine d'inédits est d'autant plus étonnante, rapportent les spécialistes, que Marc Ronceraille était jusqu'alors considéré par la critique unanime comme "perdu pour la littérature". En effet, les témoignages de l'époque s'accordaient à dire qu'il avait cessé d'écrire depuis L'Imagerie mécanique du professeur Batave, recueil paru en 1970 aux éditions du Lieu, et ce jusqu'à sa mort brutale survenue le 18 avril 1973, à l'âge de trente-deux ans.

Voici donc
cinq poèmes inédits de Marc Ronceraille tirés d'un recueil posthume à paraître en 2009 aux éditions MétisPresses. Lorenzo Menoud, qui en assurera la préface et la présentation, a bien voulu nous les donner à lire en avant-première.

                                                            
J. T., Le Temps, le 1 juillet 2008





Marc Ronceraille sur la photo en première de couverture du livre que lui a consacré en 1978 Claude Bonnefoy dans la collection "les écrivains de toujours" au Seuil.










Extrait sonore d'un entretien de Claude Bonnefoy avec Bernard Pivot, à Apostrophes, lors de la sortie de son livre sur Marc Ronceraille (archives France Culture).







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